mercredi 3 décembre 2025

Suiveux suivant, s.v.p.

 


mardi 2 décembre 2025

Le prochain

 



À la suite du départ soudain de M. Steven Guilbeault du cabinet de Mark Carney, ce dernier a nommé Marc Miller au poste de ministre de l'Identité et de la Culture cAnadiennes et responsable des Langues officielles.

En outre, M. Joël Lightbound, ministre des Travaux publics et de l'Approvisionnement, a été nommé lieutenant politique au Québec, fonction consistant à représenter le premier ministre cAnadien auprès du gouvernement québécois.

M. Lightbound s'est engagé à apprendre le français dans un avenir prochain.


Pirate la cible

 



Tentant de s'extraire du bourbier de l'affaire Epstein, le président des Stazunis, M. Donul Trompe, a trouvé comme expédient de lancer une guerre contre le narcotrafic, un peu comme un de ses prédécesseurs – pas très fute-fute lui non plus – avait lancé la «guerre contre le terrorisme». En prime, le but de l'exercice consistait à mettre la main sur le pétrole vénézuélien et à abattre un régime progressiste qui est par le fait même intolérable pour les Yankees.

En conséquence, Washington a entrepris de déployer une flotte militaire dans les Antilles avec comme objectif d'envoyer par le fond tous les navires transportant de la drogue, fussent-ils dans des eaux internationales, ce qui constitue un acte de piraterie. Le résultat est que, depuis le début septembre 2025, une vingtaine de frappes ont été menées, tuant par le fait même plus de 80 personnes.

Le 2 septembre dernier, une de ces frappes s'est déroulée de manière un peu différente. Après coup, les soudards yankees ont remarqué que deux personnes avaient survécu à l'attaque. Lorsqu'on a demandé ce qu'il convenait de faire, le «secrétaire à la Guerre» (sic), M Pete Hegseth – un de ces fantoches incompétents dont M. Trompe aime s'entourer –, leur a dit d'exécuter les deux malheu-reux qui se cramponnaient désespérément à leur épave.

On peut se demander quelle raison l'a poussé à tuer ces deux victimes. Or la réponse à cette question est très simple. Il suffit de comprendre pourquoi les pirates d'autrefois faisaient la pluie et le beau temps en toute impunité. Parce que, tout simple-ment, ils ne laissaient jamais de témoins vivants.

C'est la même chose pour les pirates contem-porains. Imaginez les conséquences s'il fallait que d'éventuels survivants finissent par parler et qu'ils puissent prouver qu'ils n'avaient rien à voir avec le trafic de drogue...


lundi 1 décembre 2025

Débarras

 


samedi 29 novembre 2025

Aujourd'hui


 

Le 29 novembre, jour du peuple palestinien.

Istanbul papale

 


vendredi 28 novembre 2025

PLiC plaqué

 



En 2019, le militant écologiste Steven Guilbeault annonçait qu'il se portait candidat du Parti libéral du CAnada (PLiC) aux élections du mois d'octobre. Cette décision avait semé une certaine consternation – pour ne pas dire une consternation certaine – au sein des milieux écologistes. D'autant que le PLiC relançait à ce moment le projet de pipeline Trans Mountain auquel ils s'opposaient.

Pourquoi M. Guilbeault ne se portait-il pas plutôt candidat du Parti vert? Parce que, argua-t-il alors, il pensait pouvoir faire plus au sein d'une formation politique davantage susceptible de prendre le pouvoir qu'au sein d'une autre condamnée à rester dans l'opposition.

Ainsi fut-il élu et entama-t-il un long et fertile mandat de ministre au cours duquel, sur le plan environnemental, il alla d'un reniement au suivant. L'ironie voulut que, à la suite des initiatives de son parti visant à répondre au protectionnisme stazunien, un projet de pipeline de l'Alberta vers la Colombie-Britannique fut promu par le gouvernement de son petit chef, M. Mark Carney.

Cette fois, ce fut la goutte de pétrole qui fit déborder le navire-citerne et M. Guilbeault annonça sa démission devant l'intransigeance de la décision libérale.

En d'autres termes, il était entré en politique pour lutter contre un pipeline… et c'est le pipeline qui a gagné.

mercredi 26 novembre 2025

Il ne faut pas être à la ramasse

 



Décidément, au Parti libéral du Québec (PLiQ), en ce moment, c'est du propre. Enfin, si j'ose dire…

Ça a commencé avec une adjointe parlementaire qui se fait virer, suivi du départ forcé de sa patronne; chef parlementaire, celle-là. Depuis, les accusations voilées coulent dans l'ombre. Il est question d'histoires d'achats de votes, d'abus de fonds publics et de népotisme.

La plus récente est celle d'aujourd'hui; c'est facile, il en sort pratiquement chaque jour.

Elle concerne M. Fayçal El-Khoury, un député fédéral siégeant pour le Parti libéral du CAnada (PLiC, à ne pas confondre avec PLiQ, ci-dessus). Monsieur El-Khoury a dû nier qu'il avait influencé le vote ayant porté M. Pablo Rodriguez à la tête de ce PLiQ, justement. Fayçal – vous permettez que je l'appelle Fayçal? – aurait ainsi réfuté ces rumeurs avec toute la dignité qui se doit en pareilles circonstances, disant qu'il n'avait pas «ramassé des cartes de membres [du PLiQ]», lesquelles donnaient en prime le droit de vote].

Je suis absolument certain que M. El-Khoury dit vrai. Car je doute fort que, compte tenu de l'impeccable organisation régnant au PLiQ, ces cartes auraient pu être plus bas qu'une surface de bureau.

Et de toute façon, qui se serait abaissé à les ramasser, si elles avaient été par terre?



mardi 25 novembre 2025

Deux dindes et une dingue

 


lundi 24 novembre 2025

Tactique TikTok

 


dimanche 23 novembre 2025

Mots dits

 



par le prof Skannen



J'ai abordé, dans une chronique récente, la question de la coïncidence entre la mise au rancart – temporaire? – de la guerre au terrorisme et la réémergence de la guerre au narcotrafic. Mais il est une autre coïncidence – certes à plus petite échelle – qui est venue titiller mon intérêt.

Je ne sais si vous avez remarqué la même chose que moi, mais récemment on a entendu Québec solidaire parler de souveraineté comme jamais auparavant. Vous vous souvenez de Québec solidaire, n'est-ce pas? C'est ce parti politique, prétendument de gauche, qui, depuis sa fondation, n'a jamais cessé de s'en prendre à son principal adversaire, le Parti québécois; cela, sans porter trop attention à ce que faisait qui était au pouvoir.

Or maintenant que l'appui à l'idée d'indépendance est en hausse, surtout chez les jeunes, voilà que Québec solidaire se souvient soudainement que, quelque part dans ses statuts empoussiérés, il avait – à l'époque et du bout des lèvres – pris position en faveur de l'indépendance du Québec, ce qu'il s'était bien gardé jusqu'à aujourd'hui de promouvoir véritablement.

Comme tout bon parti politique traditionnel, Québec solidaire a appris dès le début à parler des deux côtés de la bouche. Souverainiste quand l'idée est en vogue et soi-disant social-démocrate à la sauce cAnadienne quand ce n'est pas le cas. C'est pourquoi votre humble serviteur l'a toujours qualifié de «NPD provincial».

Si j'avais été méchant, je l'aurais plutôt qualifié de radis. Oui, oui, l'humble crucifère de nos tables. Pourquoi? Parce que Québec solidaire est comme tous les autres partis sociaux-démocrates: rouge à l'extérieur, blanc à l'intérieur et toujours à côté de l'assiette au beurre.



vendredi 21 novembre 2025

Une fois, c'est un gars, comprends-tu?


 

Garde de garde

 


jeudi 20 novembre 2025

Mots dits

 




par le prof Skannen


 

Les Stazunis aiment la guerre. C'est, comme le veut l'expression contemporaine, dans leur ADN. Grâce à elle, ils ont assuré leur domination, d'abord à l'interne contre les Autochtones et les Séces-sionnistes, ensuite à l'externe contre tous ceux qui tentaient de leur tenir tête.

À la chute de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), du jour au lendemain, ils se sont retrouvés seuls au sommet de la pyramide du pouvoir, à tel point qu'on les a surnommés l'«hyperpuissance» planétaire.

Fort heureusement – si j'ose dire –, le 11 septembre 2001, soit une dizaine d'années après leur acces-sion au pinacle, les attentats contre les tours jumelles à New York leur ont donné le prétexte de se lancer dans une autre guerre salutaire; la guerre contre le terrorisme.

Et l'aubaine était de taille. Le terrorisme représentait l'hydre aux mille têtes qu'on pouvait frapper encore et encore partout sur la planète sans jamais s'approcher de la victoire, mais sans jamais réduire les dépenses militaires non plus.

Sauf que la politique internationale, dans son évolution entêtée, a progressivement changé la donne. Ce n'est pas un hasard si, pratiquement en même temps que les Stazunis reprennent à leur compte le vieux scénario de Ronald Reagan de la guerre contre le «narcotrafic», ils accueillent avec tous les honneurs dans le bureau ovale de la Maison-Blanche un personnage qui, jusqu'à récemment, figurait toujours sur leur liste noire de terroristes.

Or, quand on est Yankee, si on n'est plus en guerre contre les terroristes, il faut obligatoirement partir en guerre contre quelqu'un d'autre.





Avec Iacono, y a connerie

 


mercredi 19 novembre 2025

Fort de café

 



Les ténors du gouvernement minoritaire de M. Mark Carney partent en guerre contre les souverainistes québécois. Ainsi, la ministre de l'Industrie, Mme Mélanie Joly, a tonné haut et fort, sans étonner, que le Parti québécois voulait «donner le Québec à Donald Trump».

Sans doute pousse-t-elle le bouchon un peu loin. Mais il faut la comprendre, aussi. Après tout, son nouveau patron ne passe-t-il pas son temps à faire le paillasson devant le président yankee?

Dans de telles conditions, il faut bien inventer quelqu'un de pire.

Mots dits

 



par le prof Skannen

 

Dans le sillage de la crise qui secoue actuellement le Parti libéral du Québec (PLiQ), je me suis amusé à lire le texte pondu par l'un des chroniqueurs de La Presse, l’organisme à but non lucratif (OSBL) qui se mêle de vouloir contrôler nos opinions.

En effet, le chroniqueur en question s'interroge sur la pertinence du renvoi de sa chef de cabinet par Mme Marwah Rizqy, la chef parlementaire du PLiQ. Le texte ne laisse guère de place à l'inter-prétation. Tout d'abord, il s'interroge sur le bien-fondé dudit renvoi arguant que le geste de Mme Rizqy était à la fois prématuré, inattendu et inexpliqué.

Si la chronique déplore que la chef parlementaire ait négligé de donner quelque explication que ce soit quant aux mobiles qui l'ont poussée à agir unilatéralement, ladite chronique laisse entendre – mais sans vraiment s'y attarder – que, peut-être, il y aurait eu malversation de la part de la personne chassée de son poste. Du bout des lèvres, le chroniqueur indique que Mme Rizqy avait peut-être obéi à sa conscience au détriment d'une obéissance aveugle aux mandements de l'appareil du parti.

Mais la chronique n'exonère pas la chef parle-mentaire pour autant. Il semblerait que les manquements à l'éthique froisseraient les contri-buteurs de l'OSBL moins que le manque de fidélité au PLiQ et aux objectifs pécuniaires qui le sous-tendent.