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À la suite d'un écart de conduite jugé déplacé de la part du chef de l'opposition, M. Pierre Poilièvre, le président de la Chambre des communes, M. Greg Fergus, a décrété son expulsion.
En effet, l'auguste législature ne saurait tolérer en son sein un manquement au décorum ni au protocole. Toute attitude jugée irrecevable se doit d'être sanctionnée, qu'elle soit le fait d'un parlementaire ou de toute autre personne.
Cela a toujours été le souci de ceux qui président aux débats dans le cadre du parlementarisme de type britannique. En d'autres termes, les indésirables ne sont jamais tolérés à l'intérieur de la Chambre des communes que ce soit dans l'assemblée elle-même ou dans la galerie.
Il s'agit là d'une tradition profondément ancrée.
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Yaroslav Hunka
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Omniprésente dans tous les dossiers qu'elle a représentés devant les médias au cours des cinq derniers mois, elle a admis qu'elle n'avait plus l'énergie nécessaire pour mener à bien ses fonctions. Comme on sait, elle a constamment été sur la brèche, répondant aux questions des journalistes, lesquels ne sont pas sans reproche dans cette démission inattendue. En effet, on sait à quel point le constant harcèlement de la part de ces derniers a pu épuiser Mme Lessard-Therrien qui a sans cesse été sous les feux de la rampe depuis son accession à l'illustre – et très envié – poste d'assistante-co-porte-parole adjointe.
L'équipe de rédaction au complet lui souhaite un prompt rétablissement. Également, nous espérons que, dans un avenir proche, elle se trouve un nouvel emploi dans un domaine où le niveau de stress sera moins élevé, comme par exemple contrôleuse aérienne ou infirmière.
Ainsi, elle pourra rester tranquille, pauvre petite.
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Fleurs printanières
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On dirait que le gouvernement du fils de Pierre Elliott Trudeau ne sait plus quoi faire de son argent. Depuis des jours, on assiste à une criée de projets qui doivent – en théorie – faire pleuvoir des milliards de dollars sur la tête des CAnadiens, des CAnadiennes et des Québécois… éventuellement.
Il y a cependant un domaine qui échappera à ce déluge de subsides, apparemment: les budgets consacrés à l'OTAN. On sait que, par le passé, les Stazunis avaient reproché à certains membres de l'Organisation, dont le CAnada, de ne pas faire leur part quant au financement du gourdin manié par Washington.
En effet, le gouvernement yankee s'attend à ce que ses féaux financent à tout le moins en partie ses politiques impérialistes. Essentiellement son discours est: «Il me coûte très cher de dominer la planète et je ne vois pas pourquoi je devrais être le seul à payer pour ça.»
On ne saurait reprocher aux auteurs de l'oppression de vouloir en faire un acte gratuit.
Pour eux, en tout cas.
Qui ne se souvient pas du caractère sacré de la Constitution cAnadienne? Lorsqu'elle fut rapatriée, et réécrite de manière unilatérale par son gouvernement, le père du fils de Pierre Elliott Trudeau en avait pratiquement fait la plus précieuse relique de son pays.
Il est amusant, aujourd'hui, de voir son fils n'en tenir aucun compte quant au respect des champs de compétence respectifs du fédéral et des provinces. En fait, on assiste à un viol de cet auguste bout de papier dont le CAnada – à venir jusqu'à aujourd'hui – était si fier.
En tout cas, il en était énormément fier quand il s'agissait de mettre des bâtons dans les roues du Québec, surtout en matière linguistique, mais aussi dans quantité d'autres domaines. En de tels cas, le document était sacro-saint, pratiquement sorti de la tête de Jupiter.
Apparemment, il ne s'agit, finalement, que d'une lampe d'Aladin dont le génie tient à ce qu'elle sert uniquement quand cela favorise les intérêts du CAnada, une attitude purement impérialiste.
De là à ce que la Constitution soit reléguée parmi les œuvres de fiction, il n'y a qu'un pas qui peut être facilement franchi.
